Accueil À la une 1er mai : la répression, les mensonges d’État et les manipulations

1er mai : la répression, les mensonges d’État et les manipulations

Pour le gouvernement, tous les moyens sont bons pour tenter de faire taire celles et ceux qui le contestent.

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Le pouvoir a eu beau chercher à créer un climat de peur le 1er mai, la journée a était marquée par une profonde mobilisation, avec pour la première fois, à cette échelle, la convergence entre les militants syndicaux, du mouvement social, des partis politiques, et les Gilets jaunes, mobilisés depuis près de six mois. Par centaines de milliers dans tout le pays, la colère s’est à nouveau exprimée.

À noter qu’à Paris, la préfecture – toujours aussi manipulatrice – a réussi l’exploit d’annoncer 16.000 manifestants.

Après avoir créé un véritable état de siège dans la capitale – le nombre de stations de métros et de tronçons de ligne fermés était spectaculaire –, après s’être livré à près de 18 000 contrôles préventifs dans les rues, les gares ou aux sorties des métros, les forces de répression ont été lâchées sur la manifestation. Au prétexte de s’en prendre aux « black blocs » , des charges policières accompagnées de gaz lacrymogène ont été lancées à de multiples reprises contre l’ensemble de la manifestation. Les cortèges syndicaux, dont ceux de la CGT et Solidaires, ont fait les frais de cette violence, obligeant même le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez à quitter momentanément la manifestation.

Le service d'ordre de la CGT gaze les gendarmes mobiles suite a une attaque gratuite.

Le service d’ordre de la CGT gaze les gendarmes mobiles suite a une attaque gratuite.

Et comme si cela ne suffisait pas, pour salir cette mobilisation malgré tout réussie, Castaner s’est ensuite livré à des déclarations mensongères afin de présenter quelques dizaines de manifestants fuyant les violences policières et cherchant à s’abriter dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, comme des « black blocs » se livrant à une « attaque » de l’hôpital

Scène à peine croyable en fin de manifestation du 1er mai.

A Paris, les forces de l’ordre ont eu pour consigne de saisir les gilets jaunes des manifestants désirant sortir de place d’Italie.

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Cette vidéo de la confiscation des gilets jaunes est la preuve en images d’une démocratie en souffrance. Une honte absolue. 

Des vidéos du 1er Mai 2019 :

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4 Commentaires

  1. Bande de manipulateur véreux. Les Black block ne touche pas aux institution hospitalière. Le capitalisme est la cible.
    Nous sommes légion.
    Nous somme le peuple
    Et le peuple et soigné dans ces bâtiment. Alors ce n’est pas une cible
    À bon entendeur

  2. En 2016, alors que la contestation contre la Loi Travail battait son plein, le gouvernement de Valls avait tenté exactement la même intox : prétendre que des manifestants avaient attaqué l’hôpital Necker.

    Ce gros mensonge avait été battu en brèche : il était prouvé que la police avait délibérément bloqué le cortège et provoqué des affrontements juste devant l’hôpital pour obtenir de belles images.

    Castaner ressort donc une vieille recette manipulatoire pour discréditer la contestation. Recette qui, espérons le, ne fonctionnera pas plus que la précédente.

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