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Découvre ce que Facebook sait de Toi !

Chaque utilisateur de facebook peuvent Accéder à ses données personnelles, c’est assez simple. Au risque de ressentir un grand malaise.

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les données enregistrées par Facebook
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Alors que les données enregistrées par Facebook font polémique, Vincent Matalon, journaliste pour franceinfo, a voulu dresser l’inventaire des informations détenues à son sujet par le plus grand réseau social du monde. Résultat ? Un article vertigineux qui donne le tournis et nous invite à la plus grande prudence.

Vincent Matalon a en effet mesuré tout ce que Facebook sait de lui et de ses contacts (qu’ils soient ou non inscrits sur le réseau). Relations amoureuses, déplacements, habitudes de consommation, coordonnées, centres d’intérêt, échanges de messages, tout, absolument tout, est consciencieusement répertorié et consigné par l’entreprise de Mark Zuckerberg.

Accéder à ses données personnelles, c’est assez simple. Il suffit d’entrer dans les paramètres de son compte puis de cliquer sur « Télécharger une copie de vos données Facebook« . Vincent Matalon a testé pour nous, et ça marche : le journaliste, inscrit sur Facebook depuis onze ans, a pu accéder à un fichier de 507 mégaoctets contenant textes, sons, photos, vidéos et pas mal d’autres détails qui, de son propre aveu, suscitent « pas mal de malaise« .

Extraits :

« Je craignais le pire en cliquant sur l’onglet « Coordonnées ». Je n’ai pas été déçu. Sur 1 382 lignes s’étalent, souvent en doublon, les adresses e-mail et numéros de téléphone de tous mes contacts. Tous. Y compris ceux qui ne sont pas mes amis sur le réseau social. De l’ancienne adresse Hotmail ridicule utilisée par un de mes proches à la fin des années 2000 au portable d’un attaché de presse contacté dans le cadre d’un article : tout semble y être. Je culpabilise en pensant à ma grand-mère qui ne possède ni smartphone ni ordinateur : que dirait-elle si elle savait que son numéro se balade dans les serveurs d’un des géants de la Silicon Valley ? »

« Les onglets « publicités » et « applications » ne sont pas moins flippants. Le premier dresse mon profil publicitaire en fonction des pages que j’ai « aimées » et d’autres critères qui m’échappent. Le résultat est d’une pertinence variable : pour Facebook, je suis intéressé par les jeux vidéos (d’accord), le marketing (ah bon ?), la réunion du G20 (je n’y pense pourtant pas si souvent), les abeilles (heu…) ou encore les pieds nus (tout cela devient vraiment bizarre). »
« Grâce aux données stockées dans ses serveurs, j’apprends que j’ai participé à une « journée calanque » à l’été 2010, à une « Mad Men Party » (ne me jugez pas) à Aix-en-Provence début 2011, ou encore à une « December suburb party » à Aubervilliers à l’hiver 2015. Bien. »

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Quitter Facebook, le journaliste l’a envisagé mais…

« Même sans compte, Facebook pourrait continuer à étudier mon comportement en ligne grâce aux cookies. Ces petits fichiers, qui s’installent sur nos appareils lorsque nous visitons des sites web, servent à mémoriser certaines informations ou à nous reconnaître lorsque nous visitons à nouveau le même site. Or, Facebook utilise un cookie, baptisé datr, qui lui permet d’être alerté dès que je visite un site internet comprenant un module social, comme le fameux bouton « j’aime ». Et cela, que je possède un compte ou pas. »

Pour découvrir l’expérience et les conseils de Vincent Matalon, ça se passe par ici.

Un article précieux qui ouvre les yeux : attention à ce que nous disons de nous sur les réseaux sociaux.

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