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Les chercheurs du collège d’agriculture de l’Université d’Illinois ont voulu en avoir le cœur net.

Est-ce que les comparaisons entre méthodes de labours faites dans les fermes du Midwest sont aussi valables pour le reste du monde ?

Les États-Unis sont en effet en train de se passer à grande vitesse du labour.

Outre les évidentes économies en fuel et en matériel, la technique s’est avérée extrêmement rentable.

 » Aider le sol à remplir ses fonctions permet de mieux faire pousser les récoltes tout en maintenant une haute qualité remplissant des buts écologiques, assure Stacy Zuber, principale auteure de l’article paru dans Soil biology and biochemistry.

Ce microcosme aère le sol, décompose les résidus des végétaux et les transforme en matière organique de nouveau assimilable par les plantes.

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Le retournement des terres a un impact sur la vie bactérienne en provoquant la création de milieux de vie différents. Favorisant la l’apparition de bactéries porteuses de maladies pour les plantes !

En outre, la charrue détruit le fragile réseau des mycéliums de champignons microscopiques qui aident les plantes à mieux capter la matière organique.

un tracteur qui labour

Le semis direct quant à lui abaisse, certes, la diversité bactérienne. Mais il favorise les espèces impliquées dans la fertilité, augmente la vitalité des champignons et améliore leur efficacité dans la dégradation de la matière organique.

Le non labour, supérieur partout dans le monde

Stacy Zuber étaient cependant perturbées par le fait que si cette différence entre labour et non labour était toujours à l’avantage de ce dernier..

« Une méta-analyse nous a permis de regarder les différents champs d’études autour du monde pour vérifier s’il y a bien le même résultat partout, explique Stacy Zuber.

Résultat : Partout, les sols sous labour ont une activité et une masse microbienne; ainsi qu’une activité enzymatique bien inférieure aux sols non labourés.

Plus qu’à en informer les agriculteurs sur la fertilité réelle de leur terre.

D’où l’idée de faire de l’amélioration biologique des champs cultivés un moyen de lutte contre le réchauffement climatique.

Dont comme vient de le prouver les chercheurs de l’Université de l’Illinois- le non labour des terres.

Lire l’article complet sur sciences et avenir

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11 Commentaires

    • non en bio on ne met pas des désherbants Mais vous avez raison de souligner que le conventionnel utilise avant des désherbants et que ça ne va pas rendre des sols vivants .

  1. à condition que l’avantage d’un non labour (à base d’outils agraires physiques) ne soit pas annihilé par la connerie d’un ou plusieurs passages d’herbicides. ce qui reviendrait au même, la pollution inhérente à la molécule, en plus.

      • ça va en jardin. En agriculture cest plus compliqué. Donc NC ils travaillent en conservation du sol sans travail du tout et en gardant un couvert végétal

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